La diversité linguistique des manuscrits médiévaux est exceptionnelle : si l’allemand, le français et le latin dominent, on trouvera aussi l’hébreu, le grec, le persan, l’arabe, le ge’ez ou encore le sanscrit. Les limites chronologiques du Moyen âge ne sont pas prises dans un sens restrictif.
Sur parchemin ou sur papier, l’amateur trouvera là toutes les joies du déchiffrement d’écritures anciennes, de langues lointaines ou plus courantes, et surtout l’émotion que procure la découverte, en tournant un feuillet, d’une enluminure qui aura gardé toute sa fraîcheur ou qui, au contraire, aura subi tous les affres du temps.